Les Fondateurs

Les fondateurs

 

Guillaume Joseph Chaminade est né en 1761 à Périgueux, il est fils d’un marchand de tissus et cadet de 15 enfants. Il fut ordonné prêtre en 1785. Une douzaine d’années plus tard, au plus fort de la Révolution française, il refusa de prêter le serment de fidélité à la constitution civile, imposé alors au clergé. En cachette, à l’ombre de la guillotine, il continuait son ministère pendant ce “règne de la Terreur” et finit par s’exiler en Espagne pour une durée de trois ans.

Le Père Chaminade se mit à former des communautés chrétiennes d’hommes et de femmes, orientées vers le service d’autrui (des congrégations) comme moyen de rechristianiser la France. Certains membres des congrégations ont fini par former le noyau de deux instituts religieux : pour femmes, les Filles de Marie Immaculée (fondées par Adèle de Batz de Trenquelléon en collaboration avec Chaminade en 1816) et pour hommes, la Société de Marie (fondée en 1817).

 

 

 

Adèle de Batz de Trenquelléon est née l’année de la Révolution, au château de Trenquelléon à Feugarolles près d’Agen. Son père est dans les Gardes Françaises. En 1797, elle part en exil avec sa mère et son frère. En 1801, elle fait sa première communion, et naît en elle le désir de devenir carmélite. En 1803, deux ans après son retour en France, elle est confirmée. Son souci de faire connaître et aimer le Christ est de plus en plus fort.

En 1804, elle fonde la "Petite Société", dont l’esprit est fort proche de la Congrégation fondée par le Père Chaminade à Bordeaux, Congrégation à laquelle la « Petite Société » s’affilie dès 1808. Bientôt naît dans le cœur d’Adèle un cher projet qui voit le jour quand est fondé, le 25 mai 1816 à Agen, l’Institut des Filles de Marie à Agen (sœurs marianistes). Le but de la fondation est la mission, à commencer par l’accompagnement des Congréganistes, puis elle se diversifie : classes gratuites, retraites, préparation aux sacrements, activités diverses…

Elle meurt à Agen le 10 janvier 1828.